Phare d’Ailly

Phare d’Ailly (Ste Marguerite sur mer)

ailly_en_1958
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Caractéristiques nautiques Coordonnées géographiques : 49°54,960’ N, 0°57,504’ E (WGS 84)

N° livre des feux : 37 570
N° ALADIN : 7600003

Hauteur totale : 24 mètres
Hauteur par rapport à la mer : 84,3 mètres
Feu : feu à éclats
Lampe aux halogénures métalliques de 250 W
Rythme : 3 éclats groupés tournants toutes les 20 secondes
Lanterne : Lanterne standard Ø 5,30 m métallique Sautter-Harlé et d’une hauteur de 4,57 m ; coupole à montants verticaux à deux rangs de vitrage cylindrique
Optique : tournante à murette métallique de distance focale 0,70 m
Portée : 24,5 miles soit 45 km

Description

Le phare d’Ailly est situé sur la pointe d’Ailly, sur la commune de Sainte-Marguerite sur Mer, en Seine-Maritime (76).

Le phare actuel, mis en service en 1958, est une tour carrée en pierre de Mignac et en granit. D’une hauteur de 24,50 mètres, ce sont 91 marches qu’il faut gravir pour arriver à la lanterne.

Caché au milieu de la verdure, le spectacle qui s’offre aux courageux, à 105 mètres au-dessus de l’eau, est magnifique : entre deux mondes : la forêt et la mer …

Son histoire est assez atypique, car en 238 ans, ce sont trois phares qui se sont succédés à cet emplacement, pour indiquer les dangers des roches d’Ailly.
Automatisé et non gardienné, le phare ne se visite pas. Cependant, la commune de Sainte-Marguerite sur Mer organise occasionnellement des visites, notamment lors des journées du Patrimoine.
Il fut inscrit Monument Historique en novembre 2010.

Le premier phare

Hauteur au-dessus de la mer : 93 mètres
Taille générale : 23 mètres
Hauteur focale : 18 mètres

Description :

Tour quadrangulaire en pierres blanches de Rauville, construite à 156 mètres du bord de la falaise, mise en service en 1775. Un treuil permettait de hisser le charbon en haut du phare. Un corps de logis était accolé au phare.

Optique :

Foyer ouvert, lanterne de 5 mètres
Feu fixe blanc à 16 réverbères Tourtille-Sangrain.
1820 : 6 réflecteurs paraboliques Lenoir. Installation d’une machine à rotation à poids de l’ingénieur Vaissière.
1822 : le feu fixe est modifié en feu tournant à éclipse, trois éclats séparés par un intervalle de 80 secondes.
1852 : feu de premier ordre, dioptrique, à éclipses de minute en minute. Première optique catadioptrique à grande focale : 0,92 m

Le deuxième phare

Hauteur par rapport à la mer : 99 mètres
Taille générale : 29 mètres
Hauteur de la focale : 24,50 mètres

Tour octogonale en pierres de taille grises et briques rouges, construite avec des fondations en béton et un soubassement de 5 mètres en pierres de Marquise et surmonté d’une coupole en bronze. Ce phare se trouve à 90 mètres du premier.
Mis en service en 1899 et haut de 29 mètres, l’ascension se fait par un escalier en colimaçon muni d’une rampe en bronze. L’intérieur du phare est décoré de faïences bleu ciel.

Le feu est composé de deux optiques associées. Chaque optique possède trois panneaux et un réflecteur. l’optique produit un groupe de trois éclats auquel succède une éclipse.
Le phare est également équipé d’une sirène à air comprimé face à la mer.

Optique :

Feu à trois éclats 20 secondes
Focal : 0,70 m
Optique double BBT au gaz d’huile
1903 : optique double BBT à la vapeur de pétrole
1932 : électrification

Lanterne fonctionnement avec une lampe à incandescence au gaz d’huile.
Cuve de mercure

Le troisième Phare

Taille générale : 19 mètres
Hauteur par rapport à la mer : 91 mètres
Hauteur de la focale : 16 mètres
Poids tour + lanterne : 1 000 tonnes

État actuel :
Tour carrée en pierres de Mignac, avec un intérieur de béton de porphyre rouge bouchardé, avec un porche imposant en granit. Un bâtiment rectangulaire en forme de L est accolé en phare, en maçonnerie de pierres apparentes.

Description technique :
Feu à trois éclats blanc toutes les 20 secondes, distance focale de 0,70 m sur cuve à mercure.
Optique de 1953 tournante en verre taillée de 3 panneaux au 1/5 avec réflecteur.
Cuve de mercure de 400 kgs

Terrain 55 200 m²

Combustibles

Charbon : 1775 (jusqu’à 600 kg par nuit)
Huile végétale : 1778
Huile minérale : 1875
Gaz d’huile : 1899
Vapeur de pétrole : 1903
Électrification : 1932

Source : ⚠️ <html>http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=IA76002723</html>

Phares et feux de la côte Normande, livre d’exposition Honfleur-Granville, 2002

Visite virtuelle du phare d’Ailly réalisée pour l’Office de Tourisme Dieppe-Maritime :
http://www.dieppetourisme.com/files/ot-dieppe/files/visites-virtuelles/phare.html

Grace à un partenariat avec le Conservatoire du Littoral, le phare d’Ailly est "en pleine renaissance"

http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/5180045/region/le-phare-d-ailly-a-sainte-marguerite-sur-mer-en-pleine-renaissance

R.V.

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