Les phares et les feux

Le patrimoine maritime français est composé de 124 phares disposés tout le long du littoral métropolitain.

Parmi ceux-ci, une vingtaine dépendent de la DIRM MEMN et se trouvent sur la façade Manche Est et Mer du Nord.
Sobrement désigné sous le vocable d’ « Établissement de Signalisation Maritime », le phare est un des éléments du dispositif visuel, sonore ou lumineux, qui permet au marin de connaître sa position et de naviguer en toute sécurité.

Flammes nues puis lampes à huile, arcs électriques, ampoules à incandescence, au xénon puis aux halogènes et bientôt LED, toutes ces sources d’énergie seraient invisibles à quelques milles sans l’invention d’Auguste Fresnel. Sa lentille de réfraction ou lentille à échelon, a laquelle il a laissé son nom, était si bien pensée dès 1822 qu’aucune amélioration n’a pu lui être apportée depuis.

En plus des éléments « phare » de notre patrimoine, le Service Interrégional des Phares et Balises gère et entretient également des feux (quelquefois plus hauts ou plus lumineux qu’un phare) et un parc de balises, d’espars et de bouées dont le rôle est de signaler les chenaux de navigation, les écueils à éviter et les différentes zones dévolues aux activités particulières.

Qu’est ce qu’un phare ?}}}

Feux ou Phare, leur fonction est la même. Faciliter l’accès au port, jalonner un chenal ou une voie maritime, signaler un danger.

un phare est un établissement de signalisation maritime sur support fixe comportant au moins deux critères parmi les quatre ci-dessous :

* Fonction : établissement de grand atterrissage ou de jalonnement ;
* Hauteur : établissement d’une hauteur totale au-dessus du sol de plus de 20 mètres ;
* Intensité : établissement dont le feu est d’une intensité supérieure à 100 000 candélas ;
* Infrastructure : établissement abritant dans son enceinte un ou plusieurs bâtiments du Bureau des Phares & Balises.

Par définition contraire, les feux sont les autres établissements, c’est-à-dire, ne remplissant pas pleinement au moins deux des critères ci-dessus énumérés.

L’accès à un phare en mer ne peut se pratiquer qu’avec une embarcation.

Ces établissements étaient conçus au moment de leur construction pour être gardiennés. Certains phares ont été très rapidement désaffectés, notamment dans l’estuaire de la seine. Ils ont alors été vendus par le service des domaines à des propriétaires privés. C’est le cas du phare de Fatouville (27), éteint en 1909, de celui de l’Hôpital ou de l’Hospice à Honfleur, désaffecté en 1908 (acquis par la ville) et de plusieurs autres.

Les phares en activité possèdent souvent des caractéristiques architecturales remarquables et présentent un attrait touristique indéniable. Leur visite remportent toujours un franc succès lors des journées du Patrimoine

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