Coûts liés aux questions sanitaires

La dégradation sanitaire des eaux marines a pour principales origines un épisode de prolifération d’algues émettrices de toxines (ASP, DSP, PSP), et/ou une contamination aux pathogènes microbiens (bactéries entériques, virus et parasites).
• Les coûts inhérents aux questions sanitaires en Manche Est - mer du Nord intègrent, pour ce second cycle, les troubles sanitaires résultant de la présence de phycotoxines, et représentent 16,1% des coûts à l’échelle nationale.
• L’importance des coûts de prévention et d’évitement (97,8%) est exclusivement due aux dispositifs mis en oeuvre pour la préservation de la qualité de l’eau via principalement l’assainissement urbain et les pratiques agricoles.
• Les coûts de mise en oeuvre de la recherche sont les plus importants de la catégorie des coûts de suivi et d’information (45,9%) et sont similaires aux estimations de 2011.
• La part dédiée aux mesures d’atténuation est faible (1,5%) et ne concerne que les coûts de décontamination des coquillages classés en zones B dont l’augmentation (82%) entre 2011 et 2016 résulte d’un accroissement du nombre de sites déclassés et du nombre d’agréments de purification attribués.

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