Coûts associés à la dégradation des ressources biologiques exploitées : cas des ressources halieutiques

• Les coûts d’évitement et de prévention évalués sont les plus élevés (16 millions d’euros), avec un poids important des actions de gestion, partagées entre l’administration et les professionnels. La surveillance et le contrôle des pêches constituent également un poste de coûts conséquent.
• Viennent ensuite les coûts de suivi et d’information (5,8 millions d’euros), avec des coûts importants pour le suivi, la recherche et l’expertise. Les projets de recherche en lien avec la thématique portent majoritairement sur les évaluations et méthodes d’évaluation de l’état de certains stocks, ainsi que sur l’adaptation à l’obligation de débarquement entrée en oeuvre depuis la dernière réforme de la PCP.
• Notons par ailleurs que les budgets dédiés aux plans de sortie de flotte et arrêts temporaires ont fortement diminué depuis l’analyse réalisée au premier cycle, en raison d’un changement de stratégie dans la nouvelle PCP.
• De la même manière, lors du premier cycle, les contrats bleus représentaient plusieurs millions d’euros. Ils n’ont pas été pris en compte dans cette étude car ils ont disparu lors de la fin de la programmation du FEP en 2013, et la pertinence de réaliser une moyenne sur la période d’intérêt était donc discutable.

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